James FOLEY, Journaliste - Mort pour la Liberté d’informer...

Publié par Sébastien-Philippe LAURENS sur 18 Août 2014, 18:24pm

Catégories : #International, #James FOLEY, #Terrorisme, #Liberté d'Expression, #Presse, #Journaliste, #Etat Islamisque, #USA, #Barack Obama, #Politique

James Foley en Syrie, 2012. Photo Nicole Tung. AFP

Hommage à un confrère : James Foley, le journaliste américain enlevé en Syrie en 2012 a été décapité par des terroristes. Par le biais de cet article, notre média souhaite rendre hommage à cet homme qui a donné sa vie pour le droit à ce que le monde soit informé de la barbarie humaine encore présente.

Nous ne nommerons pas ses bourreaux, dans ses lignes, car nous souhaitons seulement rendre hommage à l’homme James FOLEY, qui au péril de sa vie, a voulu « montrer au monde les souffrances du peuple syrien ».

Qui était James Foley ?

Un fils, un frère, un journaliste... James Foley faisait partie des journalistes qui était conscient que son métier, porter une information, pouvait être dangereux.

Reporter international, journaliste expérimenté freelance de 40 ans, il avait notamment couvert le conflit en Libye - où il avait d’ailleurs été enlevé une première fois début 2011 une quarantaine de jours avant d’être libéré - avant de se rendre en Syrie, où il a couvert le soulèvement contre le régime de Bachar Al-Assad pour le journal implanté à Boston, le Global Post, l’AFP et d’autres médias.

Les hommages à ce grand journaliste, mort pour le droit d’informer...

Nombreux sont les hommages qui lui sont rendus pour son courage, sa persévérance et sa foi dans la liberté d’expression, qu’il a hélas payé au prix fort.

« Il a passé sa vie à tenter de montrer au monde la souffrance du peuple syrien, a déclaré sa mère. Nous remercions Jim pour la joie qu’il nous a donné. C’était un fils, un frère, un journaliste une personne extraordinaire. James était un journaliste courageux, indépendant et impartial qui a été enlevé en novembre 2012 alors qu’il couvrait le conflit syrien. Les reportages qu’il a faits pour l’AFP et pour d’autres médias étaient reconnus et admirés par un large public. Rien ne pouvait justifier qu’on prive James de sa liberté ou qu’on le menace de mort. Nos pensées vont à sa famille en cette période douloureuse », a déclaré le PDG de l’AFP, Emmanuel Hoog

« Au nom de John et Diane Foley, et aussi de GlobalPost, nous sommes très touchés par les messages de sympathie et de soutien dont nous sommes inondés depuis que la possible exécution de James a été rendue publique », écrit le PDG de GlobalPost, Philip Balboni.

Ses parents se sont exprimés via les réseaux sociaux : « Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim. Il a donné sa vie en essayant de montrer au monde les souffrances du peuple syrien. Nous implorons les ravisseurs d'épargner la vie des autres otages. Comme Jim, ils sont innocents. Ils n'ont aucun pouvoir sur la politique du gouvernement américain en Irak, en Syrie ou ailleurs dans le monde », a réagi sa mère Diane Foley

Le Président Barack Obama a réagi à la barbarie de ces terroristes qui sont un véritable « cancer qui n’a pas sa place au 21ème siècle et ne parle au nom d’aucune religion (…) Les Etats-Unis continueront à faire ce qu’ils doivent faire pour protéger leurs citoyens. Nous serons vigilants sans relâche. Quand les Américains sont visés quelque part, nous faisons ce qui est nécessaire pour que justice soit faite. »

En 2013, 71 journalistes ont trouvé la mort et 87 ont été enlevés, depuis le début du conflit en mars 2011, 39 journalistes ont été tués en Syrie dans le cadre de leurs fonctions, dont douze étrangers et 122 citoyens-journalistes syriens. Voilà le prix de l’information.

Article publié sur le Média Networkvisio.com le 18/08/2014.

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