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Sébastien-Philippe LAURENS Journaliste et Historien

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Comme le disait Winston Churchill : “ La vérité est incontestable, la malveillance peut l’attaquer, l’ignorance peut s’en moquer, mais à la fin, elle demeure." ---------------------------- Et je rajouterai que la curiosité permet de la faire émerger. ------ Journaliste, Historien et Géo-politologue, passionné par l’Histoire, la Culture, et tant de choses… ------------------------------ Toute une passion, ce site est là pour le plaisir du partage... au plus grand nombre humblement par un regard sur le monde sans juger ou orienter... ---------------------------------------------------------- Alors venez à la découverte, soyez curieux... Et bonne lecture...


Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour

Publié par Sébastien-Philippe LAURENS sur 5 Août 2018, 20:01pm

Catégories : #Histoire, #Culture, #CeJourLà, #USA, #Président John F; Kennedy, #JFK, #7e art, #Cinéma, #Hollywood, #Marylin Monroe, #@BlogLSP

Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour

Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jean Mortenson, (ou Baker selon son acte de baptême) évoque un rêve américain où les destins d’exception s’écrivent sur fond de paillettes et de charme. L’actrice symbole d’Hollywood fut victime d’une overdose dans sa maison de Bentwood à Los Angeles, le 5 août 1962. Elle avait 36 ans et devient pour toujours l’Etoile, l’icône, le symbole d’Hollywood.

Marylin Monroe

 

Cette disparition est incompréhensible pour ses admirateurs, car la carrière de l'actrice évoque pour tous, l'accomplissement parfait du « rêve américain». Beaucoup associent Marilyn Monroe à l'image d'une blonde, en robe blanche au vent au-dessus d'une bouche de métro, scène tirée du film Sept Ans de réflexion ou encore cette immense star d’Hollywood qui chante « Happy Birthday Mr President » pour le 45e anniversaire de John F. Kennedy.

Cette icône symbole de la femme, alliant charme, auto dérision et érotisme sont la face visible de Marilyn qui une fois la lumière des projecteurs éteints se trouve face à son vrai visage Norma Jean, femme meurtrie, tourmentée et fragile.

 

De Norma Jeane à Marylin …

Derrière la star, se cache une femme brisée, fragile à fleur de peau, Norma Jeane est née le 1er juin 1926, d’une mère diagnostiquée schizophrène et d’un père qu’elle ne connaitra jamais. Cette enfant illégitime subit très jeune des humiliations de toutes sortes et des abus sexuels. Sa mère étant internée dans une clinique pour troubles nerveux. Norma Jean grandit dans des orphelinats et chez des familles d'accueil.

Mariée à 16 ans à son premier James Dougherty en juin 1942, qui racontera ce mariage éclair dans les colonnes du Los Angeles Times, en 2005 : « Nous avons décidé de nous marier pour l’empêcher de retourner en foyer d’accueil, mais nous étions amoureux. … Je n’ai jamais connu Marylin Monroe. ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir abandonné ses études en 1943, Norma Jeane travaille dans l’usine de munitions, où un photographe la remarque et fait d‘elle des photos pour une campagne de l’armée américaine pour illustrer la participation des femmes à l’effort de guerre. C'est la première chance de sa vie, cette jolie femme devient célèbre du jour au lendemain et commence à faire la couverture de magazines de pin-ups. Elle divorcera 4 ans plus tard, en 1946, pour signer un contrat de sept ans avec la 20th Century Fox.

De brune, elle devient blonde, et de Norma Jeane le papillon devient Marilyn Monroe.

La route de la Gloire… et du Glamour, ses années 50…

Ses débuts sont laborieux, en 1950, John Huston lui donne son premier rôle dans le film Quand la ville dort (Asphalt Jungle), celui de la jeune protégée du notable Louis Calhern ; déjà sa conception très personnelle du « sex appeal » est en place quand elle entrebâille une porte, mi-sirène, mi-innocente. En 1951, elle reprend des études d’art et de littérature à l’université de Los Angeles.

En mars 1952, elle fait scandale pour avoir posé nue dans un calendrier, mais Marilyn déclare à la presse qu’elle l’a fait pour payer son loyer et cette affaire ne fait qu’ajouter à sa notoriété. Dans les années suivantes, elle tourne de nombreux films, jouant notamment aux côtés de Cary Grant dans Chérie, je me sens rajeunir et Comment épouser un millionnaire avec Lauren Bacall. Les critiques l’encensent et ceux qui travaillent avec elle, la décrit comme douce et intelligente.

 

Les hommes préfèrent les blondes, qui sort en 1953, mis en scène par Howard Hawks, renforce son image de bombe sexuelle naïve. Comme dans la plupart de ses films, Marilyn incarne l’objet du désir. Elle n'a pourtant jamais été la vamp qui entraîne sciemment les hommes à leur perte, mais elle a plutôt cherché franchement et sincèrement un homme qu’elle puisse épouser. Décidé à reprendre un peu les directives de sa carrière après la rupture avec la Fox, le 31 décembre 1954, Marylin fonde les Marilyn Monroe Productions, Inc., société de production avec laquelle elle espère lancer sa nouvelle carrière à New York ; en intégrant l’Actors Studio et se lie d'amitié avec les acteurs Kevin McCarthy et Eli Wallach, qui la décrivent comme studieuse et sincère dans son approche.

 

Marylin Monroe Korea 1954

Afin de briser ce cliché et d'élargir son répertoire, à cette même période, elle commence une romance avec Joe DiMaggio, légende vivante du baseball des Yankees de New York, et ils se marient le 14 janvier 1954, Marilyn épouse Joe DiMaggio et déclare vouloir se consacrer à son mariage, mais le couple se dispute fréquemment et divorce huit mois plus tard. L'excès de jalousie de Joe DiMaggio finit par briser cette union fragile. Une obsession attisée d’abord par le célèbre concert de Marilyn, moulée dans une robe bordeaux à paillettes, devant plusieurs centaines de milliers de soldats américains en Corée.

Le coup de grâce lui sera infligé sur le tournage de Sept ans de réflexion (1955) de Billy Wilder ou avec ce long-métrage louant largement ses beautés, Marylin acquiert son statut d'icône vivante du Glamour.

Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour
Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour

La Gloire et une lente descente vers l’Enfer…

Auréolée de ses succès, Marylin tombe dans les bras du grand essayiste Arthur Miller et ils se marient le 29 juin 1956 ; la presse cruelle les surnomme «l’écervelée et l’intello». En 1959, Marilyn revient sur le devant de la scène avec Certains l’aiment chaud de Billy Wilder, qui connaît un succès retentissant, et est nommé pour cinq oscars.

Marilyn obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour sa performance.

 

Dans ce début des années 1960, sa popularité est à son comble, et George Cukor lui propose le scénario du film Le Milliardaire avec Yves Montand mais ce film est un échec critique et commercial. De plus, Marylin commence a tomber dans une dépression accentuée par des problèmes de santé. Elle commence à consulter un psychiatre de Los Angeles, le docteur Ralph Greenson qu'elle voit quasiment tous les jours et qui prend un très grand ascendant mais elle développe des addictions pour l’alcool et les médicaments.

En raison des problèmes psychiques de Marilyn, John Huston ne parvient que difficilement à achever le tournage du film écrit pour elle par Arthur Miller, Les Désaxés (The Misfits) qui met également en scène Clark Gable.

Le film n'est pas un succès commercial et les critiques sont en majorité négatives, bien que certains saluent les performances de Monroe et Gable. À l'issue du tournage, divorce de son troisième mari, le dramaturge Arthur Miller démuni face à ses failles.

Marylin est internée dans la clinique psychiatrique Payne Whitney mais ayant le droit à un appel téléphonique, elle contacte Joe DiMaggio qui la fait transférer dans le centre ouvert de l'hôpital presbytérien de New York où il reste près d'elle.

1962, sa dernière séance…

En avril 1962, malgré un scénario inachevé, Marilyn signe son engagement pour le dernier film qu’elle doit à la Fox, Something's Got to Give, de George Cukor, qui restera son 32éme film, mais inachevé. Après de multiples retards et problèmes de santé, le studio finit par choisir une nouvelle actrice et intenter un procès à Marilyn, mais l’acteur Dean Martin refuse de reprendre le tournage sans elle. Des négociations permettent finalement à Marilyn d’obtenir un nouveau contrat avec la Fox. Avec son cachet, Marylin acquiert sa première maison, pour la somme de 35 000 US$ une modeste hacienda d'inspiration néo-mexicaine du 12305, Fifth Helena Drive, à Brentwood dans les environs de Los Angeles.

Le 5 mars 1962, la presse étrangère lui remet pour la deuxième fois, le prix de la " vedette féminine du monde pour 1961 " et elle reçoit le Golden Globe de la star internationale, mais elle est ivre en recevant son prix et les images ne sont pas diffusées. Sa dernière apparition publique sera sur la scène du Madison Square Garden, le 19 mai 1962, pour le mémorable Happy birthday M. President pour le 45e anniversaire du Président John Fitzgerald Kennedy. (voir encadré)

 

Cinéma : Marilyn MONROE, ou l’éternelle icône du Glamour

1962, l’année des tourments… ou l’Annus horribilis de Marilyn, avec selon la légende un avortement, des procès et scandales à répétition, ainsi que un an plus tôt la fin de son troisième mariage avec le dramaturge Arthur Miller, mais aussi en coulisse la fin de son idylle avec le Président John F. Kennedy. Le tout confondu va la plonger dans une lourde dépression qui conduira à cette nuit fatale du 4 au 5 août. Mythe éternel de la représentation de la femme, Marylin Monroe reste une éternelle étoile d’Hollywood, mais derrière ce visage à jamais gravé dans les mémoires collectives, Norma Jeane reste une femme seule, à la recherche d’un réel amour et de l’affection qu’elle chercha auprès de tant d’hommes. Dans Fragments Poèmes, écrits intimes, lettres de Marylin Monroe, on retrouve son mal-être et son envie de vivre malgré tout : « Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie ! », dans les dernières lignes elle écrit : « A partir de demain je vais prendre soin de moi. »

Marylin Monroe n’est pas morte le 5 août 1962, car elle est entrée dans les légendes éternelles d’Hollywood, c’est Norma Jeane Baker qui dans une nuit d’août a tiré sa révérence seul et incomprise. Marylin ou Norma Jeane commente la commercialisation de son corps par cette phrase : « Un sex-symbol est un objet et je hais le fait de n'être qu'un objet. »

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