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Sébastien-Philippe LAURENS Journaliste et Historien

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Comme le disait Winston Churchill : “ La vérité est incontestable, la malveillance peut l’attaquer, l’ignorance peut s’en moquer, mais à la fin, elle demeure." ---------------------------- Et je rajouterai que la curiosité permet de la faire émerger. ------ Journaliste, Historien et Géo-politologue, passionné par l’Histoire, la Culture, et tant de choses… ------------------------------ Toute une passion, ce site est là pour le plaisir du partage... au plus grand nombre humblement par un regard sur le monde sans juger ou orienter... ---------------------------------------------------------- Alors venez à la découverte, soyez curieux... Et bonne lecture...


Cinéma : James Dean, l’idole rebelle d’une génération

Publié par Sébastien-Philippe LAURENS sur 19 Décembre 2018, 00:42am

Catégories : #@BlogLSP, #CeJourLà, #7e art, #Cinéma, #Culture, #Hollywood, #International, #USA, #James Dean

Cinéma : James Dean, l’idole rebelle d’une génération

En seulement trois films, James Dean est devenu un modèle aux yeux de la jeunesse dans l'Amérique des fifties. Le symbole du rebelle à la recherche du frisson de la jeunesse : « Live fast, die young » (vivre vite, mourir jeune) Sa devise qui est une confirmation macabre à ce que fut sa vie. Et sa mort, dans un accident de voiture, Ie 30 septembre 1955 vient renforcer ce rayonnement idolâtré par la jeunesse pré-rock and roll, mais au-delà de l’image, ce cache, un homme forgé à la rudesse de la vie.

 

Un des grands fauves du cinéma hollywoodien, un mythe, une étoile, James Dean est le rêve américain de ces années cinquante et avec sa disparition prématurée, il rentre immédiatement dans le panthéon des légendes. Et la vie mouvementée du jeune acteur américain passé au rang de sex-symbol et d'égérie de la jeunesse rebelle depuis plus de 50 ans.

James Dean , une route vers la légende, triste et sans amour ...

Comme on le dit souvent, c'est des drames de la vie que l’on fait une force pour combattre les obstacles et conquérir, James Dean a confié dans une interview : « Pour moi, agir est la façon la plus logique pour les névroses des gens de se manifester, dans ce grand besoin que nous devons tous nous exprimer. » Sa jeunesse est sa force et son image de rebelle, son identité forgée dans la rudesse de sa vie.

James Dean, de son vrai nom James Byron, né le 8 février 1931, est fils unique d’une famille de fermiers méthodistes de l’Indiana ; la mort de sa mère, en 1939, fait basculer son enfance.

Son père l'envoie dans une communauté de quakers où il grandit sans aucune affection et soumis à des règles religieuses très strictes. James Dean ressent ses conditions d'existence de façon si douloureuse qu'il perçoit dans le cinéma la seule chance de les fuir.

À 20 ans, il arrive à New York, dans un premier temps, il souffre énormément de l‘anonymat de la grande ville. Il fait du théâtre, interprète quelques petits rôles à la télévision et participe à un spot publicitaire pour Pepsi-Cola.

Il obtient des rôles de second plan dans trois films : La Polka des marins (1951), Baïonnette au canon (1951) et Qui donc a vu ma belle ?(1952). En 1952, il réussit le concours d’entrée à l’Actor’s Studio, d'où sort son modèle, Marlon Brando.

Il est remarqué pour son interprétation d’un jeune Arabe dans l'adaptation de L’Immoraliste d'André Gide, mise en scène à Broadway, alors qu'il mène une vie tumultueuse. Cela lui vaut de tourner un essai chez les frères Warner, sa carrière va faire alors un prodigieux bond, une Star est née.

James Dean, des planches à l’écran, la route vers la gloire...

Les débuts de James Dean à l'écran le rendent célèbre du jour au lendemain dans le monde entier. En 1954, dans l'adaptation cinématographique d'Elia Kazan du roman de John Steinbeck À l'est d'Eden, il y interprète un jeune homme qui se bat désespérément pour obtenir l'amour de son père. Hedda Hopper, critique de cinéma qui accompagne par ses commentaires acerbes les carrières de nombreux acteurs et y met également souvent fin, s'exclame : « Je ne me souviens pas d'avoir rencontré un jeune homme aussi débordant d'énergie... »

Le metteur en scène, Elia Kazan trouve l'égocentrisme et les perpétuels accès de rage de James Dean insupportables, et il qualifie plus tard la star de « pudding infecte ». Néanmoins James Dean, star et idole de la jeunesse, car lui, parle avec son cœur dans ses films et sur les planches. En 1955, il joue dans le film de Nicholas Ray, La Fureur de vivre, et affirme son image d’adolescent rebelle.

L’histoire du film est presque autobiographique, celle du jeune Jim, rongé par l’angoisse, se heurte dans la ville où il vient d'arriver, à une bande de jeunes. Il apparaît sensible et fragile, mais semble plus âgé, plus triste et plus mûr que bien des adultes qui voudraient le tenir en laisse. David Thompson, critique de cinéma analyse la situation très simplement : « James Dean plaît aux jeunes, car il a compris que les jeunes gens connaissent des vérités qui ne sont pas bonnes à dire ».

Cinéma : James Dean, l’idole rebelle d’une génération

James Dean, la fin de route d’un Géant...

Giant, réalisé par George Stevens, en 1955, retrace l’ascension du cow-boy Jett qui devient un magnat du pétrole. Un portrait des USA, qui revient sur les mythes fondateurs de la nation. C’est sur le tournage de La Fureur de vivre que l’acteur se passionne pour les courses automobiles, et acquiert sa première voiture de sport. Le 30 septembre 1955, à la fin du tournage, James Dean, veux rejoindre le circuit de Salinas pour disputer une course automobile, mais il se tue au volant de sa Porsche 550 Spyder qui n’a pu faire le poids face à la massive Ford Sedan venue lui couper la route au niveau de l’intersection de Cholame.

 

 

Enfin, comment ne pas évoquer leur personnalité tourmentée, à fleur de peau ; l’instabilité de leurs relations sentimentales ayant pu les plonger tous deux dans de profondes affres. L’acteur rebelle laisse des millions de jeunes fans orphelins, mais peu de monde sait qu’il laisse également un jeune homme seul avec sa douleur, William Bast avec qui il partageait sa vie depuis cinq ans.

Dans Ma vie avec James Dean, William Bast écrit : « Le 30 septembre 1955, quelque part, sur une route de campagne, le corps mutilé de la seule personne au monde que j’étais sûr d’aimer plus que les autres était étendu là, brisé, sans vie. C’était terminé. Comme j’avais tort. » ; et il doit, en effet, porter le deuil en solitaire et ne point révéler son secret.

En trois films seulement. James Dean s’est élevé au niveau du mythe sans doute parce qu'il a incarné le mal de vivre d'une génération a surgi au bon moment pour séduire une jeunesse avide d‘Idole. James Dean est considéré comme un avant-coureur de la « culture pop », pour sa représentativité contestataire - ils ont tout simplement atteint le statut d’emblème pour plusieurs générations. James Dean a en quelque sorte recréé l'homme.

Bien entendu, il a été influencé par Marlon Brando, son aîné, mais il l'a surpassé. Brando a été l'élément déclencheur de la carrière de Dean, mais ce dernier est parvenu à être lui-même. Nommé deux fois aux Oscars à titre posthume, James Dean laisse une trace indélébile dans l'imaginaire de nombreux cinéphiles. Entertainment Weekly l'a élu vingt-deuxième plus grande star de tous les temps, et l'American Film Institute dix-huitième plus grande légende de l'écran.

Cinéma : James Dean, l’idole rebelle d’une génération
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