Le 7 décembre 1941, le Japon frappe par surprise la base de la marine américaine, située dans l'archipel d'Hawaï. Avec cette attaque contre Pearl Harbor, une partie de la flotte du Pacifique, des États-Unis, est détruite lors d'une offensive massive de l'aéronavale japonaise. Cette dernière, composée de 6 porte-avions, 423 avions et 27 sous-marins, s'est approchée le jour même, sans être repérée, à 500 km des îles hawaïennes.
Avec l'agression japonaise, cette agression a pour conséquence l'entrée des Américains dans la Seconde Guerre mondiale. Le IIIe Reich, suivant les obligations prévues par son alliance avec le Japon, déclare la guerre aux États-Unis le 13 décembre 1941 et alors la guerre devient mondiale.
Le dimanche 7 décembre, alors que la base militaire de Pearl Harbor s'apprête à passer une journée comme les autres, six porte-avions japonais font route vers Hawaii, sans que personne chez les Américains ne s'en aperçoive. Ils sont appuyés par des sous-marins et des cuirassés et portent 360 avions de combats dont l'attaque prendra Pearl Harbor totalement au dépourvu.
Le cuirassé Arizona se brise en deux et coule, entraînant avec lui près de 1 000 matelots. Lorsqu’après deux heures d'attaque, le dernier avion parti, sept navires de la flotte américaine du Pacifique sont coulés, outre l'Arizona, l'OkIahoma, le Californie et le West Virginia sont hors de combat. De nombreux autres navires sont endommagés, environ 200 avions sont détruits et plus de 2 400 marins disparaissent.
Mais, par chance, les porte-avions américains Saratoga, Lexington et Enterprise se trouvent en haute mer au moment de l'attaque, et échappent ainsi à la destruction. Ces bâtiments joueront un rôle décisif dans la suite de la Seconde Guerre mondiale qui va embraser le Pacifique et se muer en une bataille de porte-avions. Les Japonais pensent qu‘avec cette attaque, ils ont mis définitivement les Américains hors-jeu, d'autant plus qu'ils occupent peu après les bases américaines des Philippines, de Guam et de Wake. Les installations militaires britanniques et hollandaises ne sont pas non plus épargnées. Le monde entier reste stupéfait face à la rapidité, la violence et la perfidie des attaques japonaises. La responsabilité en revient à l'amiral lsoroku Yamamoto, le commandant en chef de la flotte qui pense que les États-Unis, choqués par la violence et la soudaineté de leur frappe, se trouveront forcés de signer une paix d'arbitrage, avant même de pouvoir mobiliser leur puissance industrielle pour faire face à la guerre.
Le 8 décembre 1941, Franklin Roosevelt prononce un discours historique devant le Congrès des Etats-Unis. La veille, les forces aériennes japonaises ont attaqué sans déclaration de guerre la flotte américaine réunie à Pearl Harbor. « Hier, 7 décembre 1941, une date qui vivra dans l’ordre de l’infamie, les Etats-Unis d’Amérique ont été attaqués par les forces aériennes et navales du Japon… »
Mais c'est bien mal connaître les Américains, leurs réactions sont tout autres, ulcérée par ces procédés, la nation américaine tout entière réagit aussitôt. La puissance industrielle du pays, redoutée non sans raison par Yamamoto, se convertit dans son ensemble à la production de matériels militaires, navires, tanks et avions.
Pourtant, les Japonais enregistrent encore quelques succès retentissants; ils conquièrent Singapour, chassent les Britanniques de Malaisie et de Birmanie, occupent l’lndochine française et une partie des lndes néerlandaises, menacent l’AustraIie et l'lnde et organisent des camps où les prisonniers occidentaux sont traités avec une totale inhumanité.
Mais la bataille de Midway, en juin 1942, marque un tournant pour les Japonais : leur suprématie s'effondre, les Américains infligeant à leur marine des pertes considérables et définitives, tout en s'assurant la maîtrise de l’air au-dessus du Pacifique. Peu après, sous le commandement de Chester Nimitz let de Douglas MacArthur, l’armée américaine entreprend la reconquête du terrain perdu, allant jusqu’à bombarder la capitale japonaise et bloquer avec ses sous-marins les voies d’approvisionnement du Japon.
En réponse à cette attaque de Pearl Harbor qui fait 3 000 soldats et marins tués, et l’essentiel des forces navales américaines détruites en trois heures et deux assauts surprises de l’aviation japonaise... ; le président américain Roosevelt déclare l’état de guerre avec l’empire du Japon et par le jeu des alliances contre l’Allemagne nazi. Le 7 décembre 1941, « une date qui restera marquée du sceau de l’infamie » comme le clame le président Roosevelt devant le Congrès, avec sa détermination et son habileté entraînent son pays, et son peuple, dans la guerre. La puissance, humaine et matérielle, des Etats-Unis scelle le sort du conflit qui ne s’achèvera que quatre ans plus tard. Les Etats- Unis seront l’arsenal de la démocratie et au-delà une course à l’armement atomique conduira aux bombardements d’Hiroshima et Nagasaki et s’en suivra la capitulation du japon sans conditions.