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Sébastien-Philippe LAURENS Journaliste et Historien

Sébastien-Philippe LAURENS Journaliste et Historien

Comme le disait Winston Churchill : “ La vérité est incontestable, la malveillance peut l’attaquer, l’ignorance peut s’en moquer, mais à la fin, elle demeure." ---------------------------- Et je rajouterai que la curiosité permet de la faire émerger. ------ Journaliste, Historien et Géo-politologue, passionné par l’Histoire, la Culture, et tant de choses… ------------------------------ Toute une passion, ce site est là pour le plaisir du partage... au plus grand nombre humblement par un regard sur le monde sans juger ou orienter... ---------------------------------------------------------- Alors venez à la découverte, soyez curieux... Et bonne lecture...


Littérature : Elérika Leroy, «François Verdier, l'honnête homme, le résistant, l'unificateur» Editions Privat

Publié par Sébastien-Philippe LAURENS sur 29 Avril 2018, 17:27pm

Catégories : #Histoire, #Culture, #France, #Seconde Guerre Mondiale, #Résistance, #Jean Moulin, #Assassinat, #Editions Privat, #@editionsprivat, #Francois VERDIER, #François Verdier, l’honnête homme, le résistant, l’unificateur, #Elérika LEROY

Littérature : Elérika Leroy,  «François Verdier, l'honnête homme, le résistant, l'unificateur» Editions Privat

Elérika LEROY, spécialiste de l’histoire de la Résistance, rend hommage à François VERDIER – « le Jean Moulin du Sud-Ouest » dans un ouvrage : « François Verdier, l’honnête homme, le résistant, l’unificateur » aux Editions Privat.

François Verdier, un nom connu de la grande majorité des Toulousains… Figure emblématique de la Résistance, il est celui qui, à l’image de Jean Moulin, a su unir toutes les forces de la Résistance dans la région toulousaine.

reportage réalisé en décembre 2014, à la Librairie PRIVAT – Toulouse

 

 

François Verdier, le résistant...

François Verdier résistant Toulousain

Ce livre est le premier ouvrage sérieux et documenté consacré à la mémoire de François Verdier, unificateur des mouvements de Résistance dans le sud-ouest de la France, homme intègre, industriel cossu installé à Toulouse et qui, à l’instar de Jean Moulin, est mort exécuté par les nazis sans avoir révélé un seul des secrets qu’il détenait.

Pour Elérika Leroy, « Jean Moulin et François Verdier ont en commun d'avoir unifié les mouvements de la Résistance », tout comme Jean Moulin, François Verdier « Il a résisté à la torture. Pendant ses 44 jours au siège de la Gestapo et à la prison Saint-Michel, il a tout nié et gardé le silence »

En juin 1943, Forain est choisi par le Général de Gaulle pour devenir le chef des Mouvements Unis de la Résistance en Midi-Pyrénées (appelée alors R4). La tâche est colossale, tout est à faire. François Verdier doit organiser et coordonner, dans la plus grande discrétion, les actions : réception de parachutages, préparation de sabotages, récupérations de matériel), le renseignement et le contact avec les Alliés, le recrutement, les passages, la gestion quotidienne des résistants passés dans la clandestinité… tout en maintenant un semblant de vie “normale” pour ne pas éveiller les soupçons de la police française.

 

Un portrait de l’homme au-delà du résistant...

« Un homme simple, mais un homme libre avant tout. » tel la définition qu’Elérika a de l’homme François Verdier. Mais au travers d’une minutieuse exploration des archives de tous ordres, qu’elles soient officielles, familiales ou maçonniques, Élérika trace le portrait d’un homme passionné d’art, raconte sa vie depuis son enfance en Ariège jusqu’à la notabilité acquise à Toulouse et met en lumière son action clandestine jusqu’au parcours oublié de sa femme Jeanne, résistante également et déportée au camp de Ravensbrück.

« l’histoire d’un homme ordinaire qui a fait des choses extraordinaires dans la région de Toulouse », pour son petit-fils Alain Verdier

Cette histoire, méconnue du plus grand nombre de nos concitoyens, nous met face à ce dilemme du choix et de l’engagement de François Verdier, homme qui voulait avant tout, selon le précepte qui lui était si cher : « répandre la lumière et rassembler ce qui est épars », est nette et sans équivoque : il a choisi la voie de la liberté et de la Résistance.

 

Mort dans le Silence, pour la Résistance...

François Verdier est arrêté dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943, par la Gestapo lors de « l’Opération de Minuit », au moment où dans tout le département, les Allemands surprennent à leur domicile plus d’une centaine de personnes (dont 26 à Toulouse).

François Verdier est enfermé à la prison Saint Michel pendant un mois et demi, il est interrogé avec acharnement, torturé par des officiers nazis déterminés, parce qu’ils savent qui est entre leurs mains. Face à l’absence de révélations, à l’inefficacité des interrogatoires, et malgré son statut de chef de la résistance régionale avéré, la Gestapo ne l’envoie pas en Allemagne, ni même à Paris mais le conduit discrètement en forêt de Bouconne le 27 janvier 1944, où ils l’assassinent.

Aucune arrestation ne suivit sa mort, ce qui permit à son organisation de tenir jusqu’à la libération, sept mois plus tard.

 

 

François Verdier résistant Toulousain

 

«François Verdier, l'honnête homme, le résistant, l'unificateur»

Elérika Leroy

Edition Privat

18 €.

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